Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat a été signée par la quasi-totalité de l’humanité, dont le Canada.
Étant donné que l’industrie du transport par voiture privée contribue grandement aux gaz à effet de serre, nous pouvons imaginer que, dans les années suivant la signature de l’Accord, quelques indicateurs soient en voie d’amélioration:
Oublions une meilleure planification urbaine, nous n’avons qu’à sortir des centres urbains pour voir que c’est un échec lamentable. Mais concentrons-nous sur les autres indicateurs.
Le discours ambiant est assez positif sur l’énergie mis sur l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Un Québécois peut obtenir jusqu’à 13,000$ d’argent public pour acheter une voiture électrique, par exemple. Aussi, le Gouvernement du Canada s’étant engagé, par exemple, à une économie carboneutre en 2050. Nous pouvons nous attendre, donc, à qu’un ou deux des indicateurs susmentionnés soit en voie d’amélioration.
Pour en avoir le coeur net, j’ai parcouru le rapport “Fuel Economy in Major Car Markets” de l’Agence internationale de l’énergie (voir section ressources, ci-dessous).
Or, les résultats sont exactement à l’inverse du discours:
J’ai utilisé les données brutes du rapport de l’Agence internationale de l’énergie. Si un chiffre n’était pas disponible pour une année donnée, j’ai utilisé le chiffre de l’année précédente. Pour générer les tableaux, j’ai créé un document CSV à partir de chaque indicateur, en utilisant LibreOffice Calc et la fonction TRANSPOSE() pour obtenir les données dans un format affichables par D3.js.
Albert Albala pour le collectif autodependance.org